Une approche unique

Les organisations sont des entités complexes, profondément humaines et sociales

Je suis un être extroverti,éminemment social, et le contact avec les autres est pour moi une grande source d’énergie.

Mes professeurs, notamment Frances Westley et Henry Mintzberg, m’ont appris à considérer les organisations non pas comme des mécaniques, avec le caractère prévisible que cela implique, mais bien comme des organismes vivants, complexes, profondément humains et sociaux. J’aborde les problèmes à partir de divers points de vue humains qui se croisent dans la réalité de la plupart des organismes caritatifs et sans but lucratif. Les règles, les structures et les processus formels définissent jusqu’à un certain point la vie des organisations, mais la culture et les réalités normatives qui codifient les comportements sont tout aussi importants. Les dirigeants peuvent jouer un rôle déterminant pour en façonner le relief. Dans mon travail sur la gouvernance et la stratégie, j’explore tant les structures et processus formels que la culture et les valeurs des organisations.

Dans les méthodes traditionnelles, on conçoit le monde comme une machine. On dit que celle-ci fonctionne parfaitement, avec la précision d’une horloge suisse. On parle d’une mécanique bien huilée. Les personnes, quant à elles, sont vues comme des « ressources humaines » qui utilisent des « outils » de gestion. Trop souvent, cette analogie avec la machine fait en sorte d’occulter les aspects organiques de notre monde et de notre travail. La science de la complexité permet de voir la vie telle qu’elle est vraiment : imprévisible, émergente, évolutive et adaptable, entièrement à l’opposé du fonctionnement mécanique. Cette vision implique bien sûr que le monde ne peut être contrôlé comme nous pouvons contrôler une machine, mais elle ne nous laisse pas totalement impuissants pour autant. En utilisant nos connaissances sur la façon dont évolue le monde, nous pouvons participer activement à cette évolution.

Getting to Maybe: How the World is Changed

F. Westley, B. Zimmerman et M.Q. Patton

Des conseils fondés sur les valeurs

La diversité suscite des décisions novatrices

Je suis une personne d’une grande intégrité, et j’ai su inciter d’autres dirigeants à fonder leurs actions sur des valeurs.

J’accorde une grande valeur à la diversité dans les groupes, et à la diversité des points de vue dans les conversations, et au fait que les désaccords puissent s’exprimer librement mais en tout respect. La diversité engendre de meilleures décisions. Et de meilleures décisions sont prises lorsque tous ont le courage de s’exprimer, sans crainte de représailles. Souvent, solliciter les points de vue minoritaires exige de donner sciemment la parole aux personnes marginalisées ou à risque de l’être, et des efforts supplémentaires doivent alors être déployés pour recueillir ces points de vue par des sondages, des entrevues avec des sources d’information importantes, ou en utilisant les technologies pour bâtir des consensus.

Ma proposition de valeur

Une approche personnalisée pour répondre aux besoins de votre organisation

J’adapte mon travail pour répondre aux besoins variés et changeants d’organisations qui diffèrent tant par leur importance que par le secteur dans lequel elles œuvrent. Comme j’ai dirigé plusieurs organisations nationales d’envergure, mon expérience apporte un nouvel éclairage au défi d’être une organisation nationale, tant en matière d’efficacité que de réponse aux contextes locaux et régionaux.

Très à l’aise dans les deux langues officielles du Canada, j’ai une profonde appréciation des réalités culturelles qui sont propres tant au Canada français qu’au Canada anglais. J’ai vécu à Toronto et j’ai été témoin de la transformation de cette métropole à la diversité sans pareille. J’ai salué la façon dont le Canada est devenu un phare pour tous ceux qui désirent célébrer la diversité en tant qu’élément important dans la construction d’une identité nationale, et je suis tout aussi sensible à la situation sociale et culturelle du Québec au sein du Canada. Je connais aussi intimement la réalité des minorités francophones au Canada. En tant qu’Acadien du Nouveau-Brunswick, cela fait partie de mon ADN et influence la façon dont je travaille à aider les organisations à exprimer leur raison d’être pour établir une identité véritablement pancanadienne. À la Fondation des maladies du cœur et de l’AVC, j’ai eu l’honneur de travailler avec des dirigeants autochtones canadiens et j’ai été profondément touché par la possibilité de créer une plus grande capacité dans notre secteur pour répondre aux appels de la Commission vérité et réconciliation.